Le mardi 9 décembre a eu lieu en mairie la Commission Enfance/Restauration élargie sur le thème de la restauration. Les élus de la municipalité responsable de la restauration, le personnel des centres d’accueil, de la restauration, quelques parents d’élèves mandatés et enfin le directeur général et la diétécienne de la société prestataire étaient présents. Lors de la réunion, les thèmes des animations prévues tout au long de l’année auprès des élèves (de la grande section de maternelle au CM2) ont été présentés, avant d’aborder l’élaboration des menus.

Les animations ont lieu sur le temps scolaire afin que chaque enfant pouisse en bénéficier. Le sujet, le support et les jeux associés, renouvelés chaque année, sont prévus en fonction de la tranche d’âge des élèves. Ainsi, les élèves de grande section de maternelle seront sensibilisés sur les dangers domestiques (domicile et cour de récréation), les CP sur l’hygiène bucco-dentaire, les CE1 sur l’hygiène de vie (sommeil, dent…), les CE2 sur l’importance du petit déjeuner, les CM1 sur l’équilibre alimentaire, et enfin les CM2 sur les problèmes de rackets et de drogues douces… On notera le soucis d’apporter aux enfants des informations sur les problèmes qui les touchent en fonction de leur âge. L’opération petit déjeuner, destinée aux élèves de CE2, aura lieu le samedi 31 janvier au sein des locaux de la restauration. Petit déjeuner élaboré par une diéticienne, informations et sensibilisation sur l’importance de ce premier repas de la journée (25% des apports énergétiques quotidiens) seront au programme. La municipalité a insisté sur le fait que les enfants devront être pris en charge par les parents, dans la mesure où ni les enseignants, ni les élus locaux n’en seront responsables. La question sur la mise en garde des enfants à propos des jeux dangereux (jeu de la tomate, du foulard, du petit pont massacreur…) a été posée. M. Guillaume s’est exprimé sur la position de la municipalité sur ce point. Elle considère que ces drames sont très, voire trop, médiatisés et qu’en parler ne ferait que donner de mauvaises idées aux enfants. De plus, les équipes enseignantes et le personnel des centres d’accueil sont là pour veiller à la sécurité des élèves. Il faut tout de même savoir que les enfants qui pratiquent ces jeux se cachent des adultes. Si vous ne partagez pas l’opinion de la municipalité, je vous invite vivement à vous informer, si ce n’est pas déjà fait, et d’en parler avec vos enfants.

En ce qui concerne les repas, on appréciera l’effort et la rigueur avec lesquels sont élaborés les menus. Très équilibrés et variés, ils permettent aux élèves de découvrir de nombreux aliments. Ils sont peu salés ou épicés afin de préserver le goût des aliments, nous a-t-on expliqué. Attardons-nous sur ce point, le goût. Si la plupart des enfants mangent correctement, ou au moins goûtent leur plat, les aliments sont fades et de consistance molle (je parle en connaissance de cause, j’étais assise parmi les tout petits pour partager leur repas il y a deux semaines). A la question, “le goût est-il dû à une cuisson trop forte ou trop longue”, le restaurateur nous a répondu qu’entre la température de cuisson (qui lui est imposée), la congélation et le réchauffage, il ne lui restait pas de marche de manoeuvre. Quant aux légumes issus de l’agriculture biologique, en raison des prix 30% plus chers, ils n’ont pas encore fait leur apparition dans les assiettes de nos enfants. Pour respecter les conclusions de Grenelle de l’environnement, selon lesquelles la part des aliments biologiques dans les restaurations collectives doit s’élever à 15% en 2010 et à 20% en 2012, le gouvernement a fixé comme objectif que 20% des surfaces agricoles soient réservées aux produits biologiques d’ici 2020 et pris des mesures incitatives allant dans ce sens. Les plus jeunes de nos enfants verront peut-être évoluer le contenu de leur assiette…